Tania Pereira : « Barman? Un métier d’amour »

C’est pourquoi Tania intègre tout naturellement une formation hôtelière. Et après avoir envisagé de suivre une formation en langues, elle décide finalement de rejoindre le Certificat de Spécialisation – Employé Barman proposé par MÉDÉRIC, L’école hôtelière de Paris. « J’ai choisi cette formation car j’avais besoin d’exprimer ma créativité et pour moi, le bar c’est le mix idéal entre la cuisine et la salle. Et puis j’ai besoin du contact avec la clientèle ».

De sa formation, elle a retenu le goût de la discipline et elle a aimé, plus que tout, apprendre : « J’aime le challenge et j’avais envie de montrer durant mon apprentissage le meilleur de moi-même ». Tania intègre ensuite le Certificat de Spécialisation – Sommellerie, toujours à l’école MÉDÉRIC, afin de compléter ses connaissances.

Christophe Husson, son mentor

« Christophe Husson, qui dispense ces deux formations, est devenu mon mentor, j’avais envie de devenir comme lui, d’exceller ».

Son parcours la mène ensuite à Barcelone, en Espagne dans le cadre du dispositif Erasmus d’abord chez Lilith & Sons puis pour l’ouverture d’un nouveau bar, le Bad Company dont la fréquentation pouvait monter jusqu’à 300 personnes par jour. Des expériences très formatrices avant de retourner à Paris chez Earth’K Bar, en tant que Directrice pendant plus d’un an.

Un esprit de famille

Puis l’envie de de changer de lieu et d’ambiance la conduisent d’aller à Courchevel et de rejoindre le K2 Palace. Une expérience que Tania a trouvé géniale, en particulier pour les relations humaines. Mais pas seulement : «La beauté des paysages le matin, la neige et l’ambiance entre saisonniers, c’est un esprit de famille très fort, très bienveillant que l’on trouve plus difficilement dans une grande ville ».

Et à la belle saison, elle redescend pour rejoindre Cannes. Le point commun entre ces 2 stations très prisées : une clientèle très cosmopolite.

Un métier d’amour

Quand on évoque l’avenir tel qu’elle l’envisage, elle aimerait se stabiliser et pourquoi pas à Marseille mais toujours dans la restauration, au contact de la clientèle. Elle parle d’avoir un jour son propre établissement car elle aime manager mais elle a conscience d’avoir quelques conditions à remplir au préalable : connaître le droit du travail plus en profondeur, réunir les capitaux nécessaires.

Son moteur demeurera quelle que soit la trajectoire choisie, l’esprit d’équipe, travailler avec des collègues, réussir ensemble parce que c’est avant tout pour elle un métier d’amour…