Cuisine – Pâtisserie – Traiteur

Le parcours enchanté de Marie Gricourt, jeune chef passionnée

« J’ai choisi Médéric parce que j’avais le sentiment que c’était une école plus familiale et je ne l’ai pas regretté ».

• par Médéric

Originaire de Pithiviers, elle rejoint l’école pour y suivre le CAP Cuisine et ensuite le BAC Pro en terminale au début des années 2010.
De ses années à Médéric, elle ne conserve que des beaux souvenirs avec un en particulier : l’obtention de la distinction de Meilleur Apprenti de France (MAF). Pour quelqu’un qui se déclarait peu prête aux concours, elle a brillamment réussi, à la fois accompagnée par l’école bien sûr et aussi par Frédéric Anton du Pré Catelan, où elle effectuait son apprentissage. Cette récompense est de plus intervenue le jour de ses 20 ans : « C’était magique » se souvient avec émotion Marie Gricourt.


Fidèle en amitié, elle a gardé des liens forts avec un certain nombre d’enseignants et de camarades de promotion et son réseau lui est précieux. Preuve en est, elle participe avec plaisir à des dîners d’anciens comme celui intervenu voici peu en présence de Thierry Marx, que l’on ne présente plus, et de Nicolas Sale, Chef du Ritz.

Aujourd’hui, à la tête du restaurant « Gric » ouvert depuis seulement 2 mois, elle l’a voulu à Orléans, situé dans sa région d’origine, faisant la part belle aux plats gourmands, à la cuisine régressive, aux produits frais. Une cuisine comptoir comme elles les aime. Une envie qu’elle avait depuis longtemps et qu’elle a communiquée autour d’elle, s’entourant de professionnels qu’elle connaissait déjà. Signe d’un destin plutôt placé sous des bons auspices, cette ouverture de restaurant est intervenue à une semaine de ses 30 ans. Ouvert midi et soir du mercredi au dimanche inclus, il est complet pour les 3 prochains mois, preuve de la qualité de cet établissement et du climat chaleureux que Marie Gricourt sait instaurer. La maitrise des réseaux sociaux a aussi aidé dans la popularité rapidement acquise du restaurant.

Quand on lui demande comment elle se voit d’ici 5 à 10 ans, elle parle de son attachement à un équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie privé, soulignant que ce qui la motive, c’est de donner du plaisir à ses clients et à ses équipes, « d’être dans ma cuisine et d’innover, de créer des plats qui rendent les gens heureux ».

Ce qui peut apparaitre pour certains comme un manque d’ambition prouve en réalité une grande sagesse de vie…

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