Pierre Verdier, du déclic à la passion du métier
Le déclic s’est produit lors de sa première année en Bac pro cuisine à Médéric : « J’ai découvert un univers qui me faisait envie et plaisir. C’était une révélation ».
Pierre Verdier découvre alors un milieu professionnel et un secteur dans lequel il se sent immédiatement à l’aise et au sein duquel « tout est possible ».
Il sort major de sa promotion et poursuit ensuite ses études par un bachelor et un master en apprentissage.
« Ces années m’ont permis d’avoir une vue globale et de m’orienter vers ce qui me plaisait le plus ».
Et ce qui plait le plus à Pierre, c’est l’hôtellerie haut de gamme, de l’Hôtel de Crillon au sein duquel il officie durant 4 ans au moment de sa réouverture en 2017, en passant par Les Roches Blanches à Cassis, avant de revenir dans l’univers des palaces parisiens, au Lutetia d’abord, pour la réouverture du Restaurant All Day Dining post crise sanitaire et au Royal Monceau Raffles Paris ensuite. Il y occupe depuis un an le poste de Directeur adjoint de la Restauration avec un périmètre couvrant 3 restaurants, le bar, le room service et l’activité banquet, soit 200 personnes au total. Le fait de connaitre et d’avoir effectué un cursus en cuisine lui sert au quotidien, un atout non négligeable. Une très belle reconnaissance et une ascension impressionnante pour Pierre qui n’est pas encore trentenaire…
Ce qu’il apprécie le plus au quotidien c’est de manager des équipes multiculturelles ce qui exige au quotidien une grande adaptabilité et une remise en question quotidienne sur sa manière de communication avec les différentes équipes, particulièrement lorsque tout le monde ne perçoit pas les messages de la même manière.
Autre grande source de motivation : la poussée d’adrénaline lors d’organisation d’événements importants comme la soirée du 31 décembre, source de stress bien sûr mais avec un sentiment, une fois l’événement passé, d’avoir « rempli notre mission ».
L’avenir? Pierre le voit en tant que Directeur de la restauration, puis d’ici 10 ans Directeur des opérations toujours dans un grand établissement hôtelier, à Paris, Hong-Kong ou même Abou Dabi, il se laisse le temps de voir quelles seront les opportunités qui se présenteront à lui d’ici là et nul doute qu’elles seront nombreuses…